Noël 2017 : la sélection de la rédaction

« Pour Noël, la réalité virtuelle sous le sapin ! ». Le titre du papier que j’avais balancé en urgence à la rédaction, dix minutes avant la deadline, ne trompait personne. La réponse ne se fit pas attendre : un « OK » laconique de confirmation de la rédac’chef, dans lequel je décelais une pointe de mépris et beaucoup de renonciation. On avait tous renoncé. Moi, Julien Chiellouck, le premier.

Ça fait combien ? Trois ans qu’on essaye de vous faire croire que la VR c’est le renouveau du jeu vidéo, la prochaine mode à venir dans les six mois ? Tout ça pour remplir les quotas de mots-clés « buzzables » qui font que les algos Google sont contents. Mais on ne va pas se mentir : c’est surtout de votre faute. Quand on ne met pas la dose de « VR » et de « high-tech », vous ne cliquez pas. Vous n’êtes pas raisonnables, non plus.

Pourtant, personne n’est dupe. Moi, journaliste, vous, lecteurs : on sait très bien que ça finira comme le cinéma en 3D. Ces séances qu’on évite tous parce que ça pique les yeux et que c’est trop cher.

Et puis, merde. Ce qui marche, cette année, c’est une console avec un petit écran 720p même pas AMOLED, même pas incurvé. Allez comprendre ! Les gamers sont des cons.

Joyeux Noël, mon cul. — Julien


La sélection de Yoann

The Legend of Zelda: Breath of the Wild

Malgré l’abondance de réussites vidéoludique, cette année, mon choix n’a fait l’objet d’aucune hésitation. Il y a de bons jeux, et de grands jeux ; Breath of the Wild fait indéniablement partie de la dernière catégorie.

Nintendo a compris qu’il avait tout à gagner à ne pas rester enfermé dans sa bulle, en tenant compte des RPG occidentaux en vogue : open world gigantesque, armes destructibles, crafting de recettes et de potions… Mais il se distingue avec talent de par la variété des environnements, le savant dosage de sa difficulté, la mise à profit du moteur physique, la cohérence de l’univers et des éléments, ou l’ingéniosité des énigmes (qui peuvent presque toujours être résolues de plusieurs façons).

Se lancer dans Breath of the Wild, c’est se préparer à vivre une expérience de 100, 150, 200 heures ou plus, sans jamais sombrer dans l’ennui ou la répétition. Un des tous meilleurs épisodes de la saga, capable de séduire même les plus hermétiques aux Zelda « traditionnels ». Nintendo est de retour, tenez-vous le pour dit !

Mais aussi…

Véritable challenger au titre de jeu de l’année, Sonic Mania est un exercice d’équilibriste. Trouver le bon compromis entre classicisme et nouveauté semblait impossible d’avance, mais Sonic Mania y parvient avec des graphismes et des effets dosés juste-ce-qu’il-faut pour donner l’illusion d’un jeu 2D « à l’ancienne » tout en restant vif, coloré et attrayant selon les standards actuels. Ses qualités : une bande originale monstrueuse signée Tee Lopes, et un level design tellement léché qu’il rivalise sans peine avec la référence de la série, Sonic 3 & Knuckles.

Finalement, difficile de nier que la Nintendo Switch aura représenté une écrasante partie de mon temps de jeu cette année. Le très beau et très varié Super Mario Odyssey, même s’il ne vous occupera pas aussi longtemps qu’un Zelda et souffre d’un certain manque de prise de risque, renoue avec la qualité d’un Super Mario 64. Splatoon 2 constitue une référence du shooter multijoueur en ligne, dans la droite lignée de son prédécesseur. Enfin, l’improbable crossover Mario + The Lapins Crétins s’avère bien plus technique et complexe qu’on pourrait le penser au premier abord, et constitue le meilleur tactical de l’année, loin d’être ridicule face à un XCOM 2.

Citons enfin, en vrac, trois « petits » jeux à ne pas manquer : Cuphead pour un gameplay arcade à l’ancienne, Snipperclips pour son concept addictif, et The Jackbox Party Pack 4 pour toutes vos soirées multijoueur.

La sélection de Kylo Renne

Super Mario Odyssey

Cette année, impossible de passer à côté de la Switch. Moi qui était très perplexe après avoir essayé pour la première fois la console, je ne compte plus les heures passées sur d’excellents jeux avec, en tête du cortège, Super Mario Odyssey.

Fan absolu des deux Super Mario Galaxy sur Wii, la déception avait été immense avec l’opus 3D World. Mais Nintendo, avec Odyssey, apporte un vrai Mario « next-gen » : l’idée de se concentrer sur un nombre restreint d’univers mais d’en soigner les moindres recoins rend le jeu addictif comme jamais. Comme pour Breath of the Wild, on se lance « juste » dans une dernière quête pour se retrouver 3 heures plus tard dans une toute autre région, sans avoir trouvé la solution pour attraper la lune initiale mais qu’importe : le plaisir de faire les 400 coups dans un jeu aussi soigné est un vrai délice. Le jeu de l’année, sans hésiter.

Mais aussi…

En 2017, j’ai également passé de nombreuses heures sur Switch avec Zelda, Picross S et aussi l’excellente surprise Mario + The Lapins Crétins : Kingdom Battle qui est le jeu le plus créatif qu’Ubisoft nous ait proposé depuis un bail (et puis les musiques de Grant Kirkhope, mes amis !).

Pour finir, j’offre mes dernières lignes de texte à mon runner-up du titre de GOTY 2017 : SuperHot VR. Une expérience de jeu complètement folle qui ne m’a pas fait regretter une seconde d’avoir craqué pour le PSVR. J’espère que vous aurez tous un jour une chance de tester ce jeu, c’est de la bombe atomique.

La sélection de Shinkendo

NieR Automata

Si la licence Drakengard ne vous dit rien, peut-être que NieR ne vous laisse pas indifférent. C’est simple, ce sont des jeux Action-RPG développés par l’éditeur Cavia. Personnellement je les trouve top mais sous-côtés malheureusement, en raison de graphismes en-dessous des standards de l’époque. En 2017, PlatinumGames, référence des jeux d’action, nous a sorti une suite intitulée NieR Automata.

Je l’attendais dès les premières annonces et je n’ai aucunement été déçu. L’atmosphère y est dingue, les personnages plutôt attachants. Comme on peut s’y attendre, des scènes restent dans la tête grâce notamment à une ambiance musicale travaillée. L’OST régale et dans la grande tradition des jeux PG, l’action est aux petits oignons. C’est clairement mon coup de cœur de l’année 2017.

Mais aussi…

Il ne faut pas oublier que je suis un grand fan de Sonic malgré la qualité plus que douteuse des derniers jeux Sonic sortis (Sonic Boom et Lost World par exemple). Cette année, on a eu droit à une pépite, Sonic Mania. Sorti sur toutes les plates-formes possibles, ce jeu est une gigantesque ode aux Sonic 16 bits, souvent considérés à raison comme l’âge d’or des jeux Sonic. Il n’y a absolument rien à jeter, le solo est top, les graphismes sont top, les musiques sont énormes. J’ai adoré les nombreux caméos et bonus présents.

Pour finir, il aurait été difficile de ne pas parler de la console Nintendo Switch qui est une sacrée belle machine, permettant de jouer à des jeux en mode portable et tranquillement à la maison sur son écran HD. Du coup, deux jeux valent à eux seuls l’investissement dans la machine : Zelda et Super Mario Odyssey. Mes collègues vous en ont déjà parlé mieux que moi.

La sélection de Maxime Lebled (MaxOfS2D)

Hellblade: Senua’s Sacrifice

Je ne peux pas ne pas recommander Hellblade: Senua’s Sacrifice sans dire que c’est mon jeu de l’année 2017. Pour ceux qui n’en auraient pas entendu parler, voici un petit résumé. Vous incarnez une guerrière picte du 8è siècle, Senua, qui croit souffrir d’une malédiction et cherche à sauver l’âme de feu son mari, tué lors de conquêtes par des peuples nordiques. Senua est atteinte de psychoses, qui se manifestent par des hallucinations auditives, visuelles, etc. et qui sont utilisées pour donner une dimension fantastique et mythologique à son épopée.

Les développeurs et animateurs de Ninja Theory ont fait la part belle au côté narratif du jeu, qui est une franche réussite. Le jeu d’acteur de l’héroïne est époustouflant, surtout lorsqu’on sait que c’est son premier rôle, et qu’elle n’avait jamais fait quelque chose comme ça auparavant. C’est aussi une prouesse artistique et technique puisque Senua, qui est en 3D, et animée à base de « performance capture » (une « motion capture » avec capture du visage), arrive à interagir avec des acteurs qui, eux, sont bien réels ! Afin de ne pas décupler le budget requis pour tous les personnages et leurs animations lors des passages cinématiques, le jeu utilise des acteurs filmés. Et il est dur de s’en apercevoir ; même moi, animateur et infographiste 3D de profession, il m’a fallu passer deux-tiers du jeu pour que je commence à me douter de quelque chose ! La présentation visuelle est accompagnée d’une direction audio de toute beauté, notamment grâce à l’utilisation d’enregistrements binauraux. Les voix qui chuchotent sans cesse à Senua sont juste derrière vous…

Le point noir, pour moi, ce sont les combats. Ils sont assez typiques. Ça n’est pas une mauvaise chose en soi, car le système est bien rôdé. Le problème, c’est qu’ils sont longs… trop longs. Ils donnent presque tous l’impression d’avoir été rallongés d’un tiers ; les ennemis (imaginaires ?) continuent d’arriver, encore et encore. Il y a un chapitre, assez saisissant d’ailleurs, qui pousse cet excès au point d’en devenir un vice. C’est thématiquement et narrativement correct, certes, mais ç’en devient presque barbant. Si le système de combat avait été un peu plus profond, avec quelques subtilités en plus, ça n’aurait pas été si dommage que ça. Mais les ennemis viennent en abondance, tout en manquant de variété.

Hors des combats, le jeu s’attarde sur l’exploration et l’examination attentive de ses environnements. Il faut souvent trouver des symboles runiques cachés dans les paysages ; des ensembles de branches et de rochers qui dessinent un N, des supports d’une tour de garde qui représentent un X, etc. afin de pouvoir progresser. Il y a aussi d’autres types de puzzles assez intéressants… mais j’ai mis une demie-heure a tourner en rond afin de les comprendre, car, hors un message directement écrit à l’écran à la fin du prologue du jeu, tout reste diégétique. Pas de tutoriels pour expliquer, pas d’alertes, pas vraiment d’accompagnement “extérieur”. C’est, à mon avis, une des forces du jeu, sauf lorsque vous manquez une info pour une quelconque raison (vous n’avez pas compris, vous avez regardé votre téléphone pendant deux secondes pendant qu’un personnage faisait une vague référence à quelque chose, etc.). Cependant, ne pas avoir d’informations non-diégétiques aide à focaliser le jeu comme étant la perception de Senua elle-même.

Le jeu alterne entre ces trois élements ; exploration, combats, et narration. Et il le fait durant une petite dizaine d’heures. Hormis les combats qui ont tendance à être un peu trop rallongés, le jeu ne s’attarde pas, il ne se gonfle pas de vide afin de pouvoir parler de « durée de vie ». Il ne met pas la qualité au-dessus de la quantité. J’aime ça. Je veux plus de ça. Moins de vide.

Bref, c’est pour tout ça que, pour moi, Hellblade est exactement ce que je veux voir dans l’industrie du jeu vidéo : 1) un protagoniste qui est une femme guerrière, un personnage bien rôdé ; 2) un univers original, pas la même fantasy sauce Tolkien par défaut ; 3) une durée et un rythme corrects ; 4) ce petit plus culturel, presque éducatif (il y a un documentaire inclus qui parle du contexte historique et médical, vis-à-vis de la santé mentale du protagoniste). Certes, ça n’est pas un jeu qui va changer le monde, et il n’est pas parfait, loin de là… mais de par son originalité, qu’il soit un titre “AA” qui fasse quelque chose de nouveau, de frais, et qu’on se dit que parfois, les jeux vidéo peuvent transcender le fait d’être un “simple divertissement”, je ne peux que choisir Hellblade: Senua’s Sacrifice comme mon jeu de l’année 2017.

Mais aussi…

Bien que je n’ai pas hésité une seule seconde pour mon choix de jeu de l’année, j’ai tout de même d’autres titres à signaler (plus ou moins) rapidement :

Horizon: Zero Dawn. Là encore, un univers original, une protagoniste qui sort du lot, et une superbe direction artistique… mais c’est un design open world, qui, à mon avis, possède quelques faiblesses. Tout le côté tribal tape un peu sur les nerfs durant le premier quart du jeu, et reste en arrière-plan même une fois que l’histoire devient intéressante.

Uncharted: The Lost Legacy. Tiens, j’ai l’impression de commencer à voir une tendance qui se dessine… bref. La première fois que j’ai joué à la série des Uncharted, c’était le troisième volet, sur la PS3 de notre ami Yoann. Je n’étais pas très doué pour les QTE, n’ayant jusque là que très peu touché aux boutons des manettes DualShock. Mais j’avais beaucoup aimé le principe ; assez pour acheter Uncharted 4 après avoir acquis une PS4 Pro l’hiver dernier. Et The Lost Legacy est mon préféré des trois. Non seulement les protagonistes sont plus intéressants que Nathan Drake, qui est quand même vraiment plat, mais le rythme est plus condensé et moins rempli de longueurs barbantes qu’Uncharted 4. Le dernier niveau est aussi vraiment génial.

Wolfenstein II: The New Colossus. Je n’avais pas beaucoup aimé The New Order, avec ses gros sacs dans des armures qui demandent de vider des chargeurs entiers, et qui me faisait sans arrêt retourner en arrière dans des niveaux pas vraiment conçus pour parce que j’étais constamment à court de munitions. The Old Blood était beaucoup mieux, n’essayait pas de faire une histoire ultra-dramatique, avait un petit côté old-school vraiment sympa, et, encore une fois, il ne se donnait pas des grosses longueurs pour se rallonger. The New Colossus arrive à lier « histoire sérieuse » et « gros délires » habilement, et malgré quelques moments très frustrants, tuer des nazis, c’est très cathartique de nos jours…

What Remains Of Edith Finch. Jeu narratif avec quelques puzzles qui raconte des histoires et des destins tragiques d’une famille, au travers d’un siècle, et une grosse dizaine de vignettes originales et uniques. Vaut très largement le détour.

OneShot. Techniquement sorti en décembre 2016… mais c’était après que les listes “GOTY” aient été rédigées, donc je pense pouvoir l’inclure dans 2017 ! En gros, si vous avez aimé Undertale, c’est un jeu pour vous. Fils narratifs un peu méta tout en étant un univers original, personnages sympathiques, etc.

En fait, on peut résumer mes choix par… j’aime beaucoup les jeux AA ; les « AAA » plus courts, plus différents, et qui ne se rallongent pas à mort pour justifier un prix de 60 €. Plus je rajoute de bougies à mes gâteaux d’anniversaire, plus le marketing des jeux, genre, « cet open-world vous prendra 100h à terminer » sonne non pas comme une promesse, mais une menace. Ma seule exception à ce jour est The Witcher 3.

Bonne année 2018 à vous !

La sélection de Jaycota

Puyo Puyo Tetris

Oui, c’est bien la sélection 2017 : ce jeu est arrivé cette année en Occident malgré une sortie en 2014 au Japon. Fusion de 2 jeux, 2 concepts, 2 univers voire 2 religions. Puyo Puyo avec ses petites bulles colorées qui explosent contre les blocs qui disparaissent en lignes de Tetris.

On a de nombreux modes de jeux avec des règles différentes : par exemple avec des changements toutes les 30s obligeant à anticiper les deux sortes de bulles-blocs en mode multijoueur pour envoyer des blocs pour gêner son adversaire car, oui, ce jeu est vraiment (mais VRAIMENT) meilleur à plusieurs. On peut s’amuser jusqu’à quatre à enchaîner les parties, les fous rires et les ragequits 😀

Il y a aussi un mode histoire avec beaucoup d’humour et de couleurs pastels. Forcément quand les mondes de Puyo Puyo et de Tetris fusionnent, ça fait un gros patchwork de tout et surtout de n’importe quoi, avec des personnages qui ne savent pas ce qu’ils font ici et d’autres qui changent de comportement, c’est très drôle. Certaines épreuves sont compliquées, on s’arrache quelques cheveux mais dans l’ensemble c’est plutôt cool de voir un jeu au concept au final simple avoir une telle profondeur et posséder autant de techniques. Un titre très sympa à jouer dans le TGV, la Switch posée sur sa tablette de siège !

Mais aussi…

Animal Crossing Pocket Camp : j’aime la simplicité de cette version “épurée” sur mobile. Il manque pas mal de choses des épisodes classiques sur consoles mais c’est plutôt bien adapté au mobile, on fait de courtes sessions où l’on aide les différents villageois, on capture des insectes, pêche des poissons et cueille des fruits. Il y a pas mal de mises à jours programmés, le jeu va s’améliorer, je le sens ! Bon je vous laisse, il y a Kanga qui me prend encore pour son Deliveroo >__<

Zelda Breath of the Wild : comme c’est joli, comme c’est vachement bien de parcourir la plaine d’Hyrule tranquillement, de récupérer des ingrédients et de cuisiner. Dommage, il y a des monstres qui nuisent à l’expérience de jeu 😀

Super Mario Odyssey : c’est coloré, c’est mignon, la maniabilité est vraiment bonne, on s’amuse à chercher les étoiles/lunes dans chaque recoin, c’est super (Mario) !

Mario + The Lapins Crétins : faire un Mario en jeu de stratégie au tour par tour qui se bat avec des Lapins Crétins déguisés, qui y aurait cru ? Ubisoft l’a fait et c’est vraiment pas dégueu ! De la stratégie, de l’humour, des armes loufoques, ça fait une bonne mayonnaise.

Landfall (Oculus Rift) : petit, j’aimais jouer avec mes soldats, les déplacer sur le sol, imaginer qu’ils bougeaient et s’attaquaient entre eux. Aujourd’hui, grâce aux casques de réalité virtuelle, c’est presque possible. L’expérience est bluffante, nos mains sont à leur bonne place, on peut se battre avec des adversaires qui visualisent en temps réel la position de notre tête et donc de nos yeux pour mieux percevoir où nous allons attaquer ! Il y a des explosions, des tirs, de la chair à canon ! Magique !

La sélection de Maikigeeky

Resident Evil 7: Biohazard

Hey salut cher internaute, ça fait un petit moment n’est-ce pas ? N’ayant pas eu l’occasion d’énormément jouer durant cette magnifique année 2017 ma sélection va te paraître assez courte. Let’s start !

Resident Evil 7 m’a conquis. On a enfin une bonne intrigue qui tient la route et qui marche bien, du challenge à toute épreuve et une ambiance très travaillée. Seul hic à mon sens, il n’est pas “folichement bô”… mais ce n’est que du chipotage. À chaque minute sur ce jeu j’ai pris un véritable plaisir, et j’ai hâte de jouer aux extensions qui vont arriver !

Mais aussi…

Syberia 3 : je dois avouer que j’ai énormément hésité à le mettre dans ma sélection. Techniquement le jeu est à la ramasse complète sur beaucoup de plans (je vous laisse le soin de chercher les critiques pour un avis complet). Mais le jeu reste dans la lignée de ses prédécesseurs, à savoir : une aventure enrichissante, des énigmes assez bien trouvées, une musique touchante, des personnages attachants et un univers toujours aussi incroyable. Ce n’est peut-être pas le grand retour de Syberia sur la scène vidéoludique mais si vous avez aimé les Syberia 1 et 2, ce serait dommage de passer à côté de celui-ci.

Shiness: The Lightning Kingdom : j’en attendais beaucoup et je ne suis pas déçu. Le jeu propose un univers ultra riche avec une intrigue intéressante et un mode combat assez fun. Un petit bon action-RPG made in France.

Tekken 7 : terminons cette sélection avec un bon jeu de combat qui sent bon la transpi, la testostérone, les biceps et les tartes dans la tronche. La franchise a fait un très bon come-back avec ce nouvel opus. Tout est bon, rien n’est à jeter donc gogogo !

La sélection de Laurent Charrier

Taiko no Tatsujin: Drum Session!

Dans mon coeur, ils y a deux choses qui sont au dessus du game en terme d’affect : la licence Resident Evil et les jeux vidéo musicaux. Autant vous dire qu’en 2017, j’ai été gâté.

Cette année, Namco nous balance en pleine poire la dernière version de sa licence phare de rhythm game, et mon dieu que c’est bon ! Dispo uniquement en import sur PS4 pour le moment, les tatakons sont pour cet épisode conçus par l’accessoiriste HORI. Du bon matos bien solide donc et une playlist variée où vous retrouvez comme d’habitude pop, rock, génériques d’animes, musique traditionnelle, vocaloid, etc.

Mais aussi…

Hatsune Miku: Project DIVA Future Tone : l’un des jeux de rythme les plus populaires au Japon comme en France, avec la jeune Hatsune Miku toujours fidèle au poste. Adaptation sur PS4 des deux bornes arcade, ce jeu vous propose plus de 230 chansons si vous prenez tous les packs proposés (du jamais vu pour un budget d’environ 90 €). Uniquement dispo en dématérialisé, le jeu vient de ressortir en version boîte au Japon avec (encore) du contenu supplémentaire. À vous de voir si vous voulez miser sur l’import, mais vu la quantité de chansons que vous avez déjà sur la version européenne, ne vous cassez pas la tête.

Sound Voltex : Konami adapte enfin son titre déjà très populaire en arcade au Japon dans une version PC avec abonnement (comme il l’avait déjà fait pour Beatmania IIDX avec Beatmania IIDX infinitas). Sound Voltex est un des rhythm game les plus hardcore de chez BEMANI, mais il est également adapté aux débutants grâce à un tutoriel très bien conçu et des modes de difficulté progressifs. Konami a également sorti pour l’occasion son contrôleur officiel, mais dans la même gamme de prix, je vous oriente plutôt vers ceux de DJDAO chez GAMO2 — qui sont tout aussi hors de prix mais avec des sensations bien plus proches de l’arcade, et des options de customisation plus poussées.

Rez Infinite : si vous traînez depuis plus de deux heures sur Café Gaming, vous savez que REZ est un jeu culte pour une grande partie de l’équipe. Tetsuya Mizuguchi revient avec Rez Infinite, pour le plus grand bonheur de Kendo. À noter, la compatibilité avec les Playstation VR, qui donne avec Resident Evil 7 les deux meilleurs expériences VR de la console de Sony (en attendant Wipeout VR, mais ça c’est une autre histoire…). Et oui, il est sorti l’an dernier sur PS4, mais seulement cette année sur PC, compatible avec les principaux casques VR du marché… donc ça compte !

Resident Evil 7 : inévitablement, je devais terminer cette sélection très musicale avec une touche de Resident Evil. Cet épisode est dispo sur PC, PS4 et Xbox One (les possesseurs de Switch devront se rabattre sur les Resident Evil Revelations 1 & 2, réédités avec des tonnes de bonus supplémentaires). Resident Evil 7 est le neuvième épisode de la saga de Capcom, si vous voulez avoir toute l’histoire globale — avec Resident Evil Zero et Resident Evil: Code Veronica dans la chronologie). On approche la trentaine de titres si on compte tous les spinoffs et le triple si on compte toutes les différentes moutures et rééditions. Bref, CAPCOM…

En ce qui concerne RE7, sans partir dans le test complet du jeu, si je devais vous donner une poignée d’arguments pour vous donner envie… disons une ambiance glauque à souhait, à la frontière entre le premier épisode PS1 et le jeu PS3 Outlast. Du bon survival en somme. Un des rares FPS totalement jouables à la manette. Le meilleur jeu du catalogue PlayStation VR, rien que ça (mais le casque de Sony n’est pas obligatoire pour y jouer et vous pouvez le faire sur One si vous êtes plutôt team Microsoft). Plusieurs fins, des modes bonus et des équipements qui se débloquent en remplissant des objectifs de plus en plus hard. De quoi vous faire passer de nombreuses heures sur le jeu même après l’avoir terminé une première fois. Enfin, c’est un défaut pour certains (j’en fais partie) mais les références aux précédents épisodes sont très discrètes. Ce jeu pourrait presque être qualifié de spinoff tant le rattachement aux autres titres est difficile, même pour les fans les plus hardcore. C’est une façon tordue de voir les choses mais cela vous permettra de profiter de l’ensemble du scénario sans avoir l’impression de prendre un train en marche comme avec un Assassin’s Creed.

Je vous encourage donc à rajouter ce titre sous le sapin, dans votre wishlist ou carrément de vous l’offrir car Resident Evil 7 est un incontournable de l’année 2017. En plus, le jeu est ressorti récemment dans une nouvelle édition à prix réduit contenant tous les DLC. Ah! One more thing… Sony est en plein déstockage de ses casques PSVR de première génération. Si vous n’y voyez pas un signe que Dieu vous envoie pour jouer à ce jeu, moi je peux plus rien pour vous.

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