Gunpey

Gunpey, voilà un nom qui doit évoquer plus ou moins vaguement quelque chose chez certains d’entre vous. Le nom de ce puzzle game, faisant partie du line-up de feu la Wonderswan, est un hommage à Gunpei Yoko, créateur de la GameBoy et Wonderswan, et producteur original de la série Metroid. Excusez du peu. Quelque peu méconnu en occident, Gunpey entendait bien se faire un petit nom à l’occasion d’une édition PSP et DS en profitant de la renommée de son développeur, Q Entertainment à qui l’ont doit Lumines, Meteos, Every Extend Extra ou plus récemment Child of Eden.

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Gunpey

  • Éditeur : Namco Bandaï
  • Développeur : Q Entertainment
  • Type : Puzzle Game
  • Support :PSP, DS
  • Date de sortie : 30 mars 2007
  • Classification : 3+

[/box] Testé sur PSP.

Tout bon puzzle game repose sur un principe simple mais extrêmement addictif. Celui de Gunpey répond à ces critères : un écran divisé en 5 colonnes, et des blocs qui défilent de bas en haut au fur et à mesure. Ces blocs contiennent des segments reliant les côtés gauche et droit. Le but est de créer une ligne afin de relier les deux bords de l’écran de gauche à droite, comme montré ci-dessous.


Le curseur du joueur permet de switcher verticalement deux blocs, ou de descendre un bloc si on switche avec une case vide. Une fois une ligne tracée, elle disparaît et engrange un nombre de points fonction du nombre de segments. Le but est bien sûr de faire disparaître le plus de bloc à l’écran avant que l’un d’entre eux n’atteigne le haut de l’écran, sous peine de Game Over. Un concept simple et efficace. La vitesse d’apparition des segments augmentant avec le nombre de point, cela vire généralement au casse-tête et à la course effrénée pour redescendre les blocs. D’autant plus que le jeu est un peu sadique sur les bords en alimentant massivement en segments 4 colonnes tandis que la dernière demeure désespérément vide.


A noter que le joueur pourra, quelque soit le mode de jeu choisir entre les règles original ou break. Dans ces dernières, la tâche est un peu moins ardue puisque faire disparaître une ligne fait redescendre d’un cran les blocs situés au dessus. Puisqu’on parle de mode de jeu, ces derniers sont somme toute assez classique : infini, contre-la-montre, défi. Ce dernier va permettre de débloquer des skins en fonction de votre progression. Un mode 10×10 fait aussi son apparition, et complique un peu la tâche pour les amateurs de défi. On notera la présence d’un mode 2 joueurs qui apparaît quelque peu limité, puisqu’il nécessite un exemplaire du jeu par personne.

La grosse évolution vient du style graphique du jeu : on sent que la touche Lumines est passée par là. On y retrouve des fonds très colorés et lumineux, mais la relative sobriété a été oublié. Pour ainsi dire, ça part souvent en total ouatzefeuque avec des thèmes japonais, des chiens, des oiseaux, ou encore des kangourous en train de mixer. Outre le mauvais goût et le manque de sobriété, on y perds parfois un peu en lisibilité, et là pour un puzzle game, ça devient plus problématique.


On portera une mention particulière pour l’aspect sonore plutôt soigné, même si dans le lot quelques pistes font saigner les oreilles. Néanmoins, je me suis bien amusé sur cette version PSP, même si j’aurais préféré un design un peu plus sobre, moins psychédélique et pourquoi pas une influence de la disparition des blocs sur la musique. Ce n’est pas le puzzle game ultime, mais il fait passer de bons moments. On le trouve maintenant en neuf pour moins de 2€ : à ce prix là, on peut se laisser tenter !

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On retiendra surtout… :

  • Simple, Efficace & Addictif
  • Pas cher

Mais on regrettera… :

  • Décors de mauvais goûts
  • Certaines pistes musicales

Avis final : 12/20

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Eldroth

Je suis là pour apporter une touche fashion dans ce monde de geek. Que tu veuilles prendre une raclée sur Fifa ou des infos sur la dernière chemise bûcheron Saint Laurent : c'est ici qu'il faut s'adresser. Sinon j'aime Hedi Slimane, Kate Moss, Karlie Kloss et Cara Delevingne, The Kills, et faire des photos avec Jean-Claude Larue.

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