Star Wars Rogue Squadron II : Rogue Leader

Cover.jpg Après un très bon opus sur Nin­tendo 64, le titre de Fac­tor 5 était fort attendu parmi le line-up de la Game­Cube, dont il fit office de véri­ta­ble vitrine tech­no­lo­gi­que. Mis­sion accom­plie puisqu’il se révéla digne de son pré­dé­ces­seur. Mieux, il le sur­pas­sa en tout point et demeure aujourd’hui encore un épi­sode flam­boyant.!


  • Édi­teur : Lucas Arts
  • Déve­lop­peur : Fac­tor 5
  • Type : Shoot
  • Sup­port : Game­Cube
  • Date de sor­tie : 3 mai 2002
  • Clas­si­fi­ca­tion : 12+

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Ce qui frappe tout d’abord, c’est cette réa­li­sa­tion tout sim­ple­ment épous­tou­flante. D’emblée le jeu s’imposa comme une réfé­rence gra­phi­que de la machine. La modé­li­sa­tion des vais­seaux et décors est tout sim­ple­ment ahu­ris­sante. Hoth, Tatooine, Yavin IV, Bes­pin ou encore l’Etoile Noire, impos­si­ble de ne pas les recon­naî­tre. C’est sim­ple, l’immer­sion dans l’uni­vers des films est totale : émo­tion de mise devant ce jeu pour tous les fans de la Saga.
Seule la modé­li­sa­tion des per­son­na­ges tels les Storm Troo­pers –sur Hoth, ou dans la séquence d’intro­duc­tion avec l’air de la can­tina– laisse à dési­rer, le reste est sans repro­che ! La pro­fon­deur de champ a con­si­dé­ra­ble­ment aug­menté, et l’ensem­ble est bien plus lisi­ble, pro­blème assez gênant dans l’épi­sode pré­cé­dent. Mais avec le temps, cer­tains décors sem­blent assez vides et plats. Citons à titre d’exem­ple l’Etoile Noire et Bes­pin où quel­ques tours se dres­sent sur un sol d’une pla­néité affli­geante.

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Autre élé­ment tech­ni­que inhé­rent à l’uni­vers de Star Wars : la bande son ! Cette der­nière est fidè­le­ment res­tau­rée et le jeu béné­fi­cie d’un son Pro­Lo­gic II. Les brui­ta­ges eux aussi sont par­faits et ren­for­cent l’immer­sion dans l’uni­vers des films.
Quel dom­mage cepen­dant qu’il n’en soit pas de même pour les voix fran­çai­ses ! En effet, cer­tai­nes scè­nes et répli­ques tirées du film, souf­frent de la com­pa­rai­son avec l’ori­gi­nal et feront gri­ma­cer les fans.

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Les vais­seaux ont vu ­leur manœu­vra­bi­lité net­te­ment s’amé­lio­rer. Le stick Game­Cube rend l’ensem­ble bien plus agréa­ble à diri­ger ; par ailleurs les com­man­des sont plus intui­ti­ves. C’est là une véri­ta­ble avan­cée : sur le pre­mier opus elles sem­blaient ne répon­dre à aucune logi­que (merci aussi le pad n64 et ses fabu­leux bou­tons C), mais sur ce der­nier l’orga­ni­sa­tion est plus sen­sée. A pour les blas­ters, B pour les mis­si­les. Accé­lé­ra­tion et frei­nage se font grâce aux gâchet­tes. X et Y se voient res­pec­ti­ve­ment affec­tés de la vue cock­pit et de l’ordi­na­teur de visée. Ce der­nier est nou­veauté fort bien­ve­nue : il rend les enne­mis et objec­tifs plus dis­cer­na­ble en les colo­rant tout en vous fai­sant reve­nir en vue cock­pit.

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Le jeu en lui-même se révèle assez linéaire puisqu’il s’agit de mis­sions se suc­cé­dant, sans pos­si­bi­lité d’en pas­ser une. La pré­sen­ta­tion est sem­bla­ble à celle du pre­mier opus, à savoir un holo­gramme pré­sen­tant la mis­sion. L’envi­ron­ne­ment gra­phi­que est sem­bla­ble à celui d’un croi­seur rebelle (Cf. Plan d’atta­que de l’Etoile Noire dans Le retour du Jedi), et les des­crip­tions des mis­sions se font en fran­çais ! Exit donc les tex­tes jau­nes assez illi­si­bles de Rogue Squa­dron pre­mier du nom. Une fois la mis­sion sélec­tion­née, le joueur choi­sit le vais­seau pour sa mis­sion.
Nou­veauté, on dirige ici le pilote dans le han­gar. Rien d’excep­tion­nel mais on se plait à con­tem­pler les vais­seaux expo­sés.

Cha­que mis­sion com­porte des objec­tifs à attein­dre, visi­ble depuis le menu de pause. Echouer à un seul entraî­nera l’échec de la mis­sion. 5 élé­ments retien­dront notre atten­tion sur l’écran de jeu :

  • Au cen­tre le réti­cule de visée.
  • Un schéma du vais­seau dans le coin infé­rieur gau­che,  dont la cou­leur varie du bleu au rouge en fonc­tion de son état.
  • En haut à gau­che, la croix per­met de don­ner des ordres à ses coéqui­piers.
  • En haut à droite, on trouve le radar, (plus lisi­ble que celui de l’opus 64).
  • Et enfin dans le coin infé­rieur droit, les armes secon­dai­res à dis­po­si­tion !

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Ces mis­sions vous entraî­ne­ront aux qua­tre coins de la galaxie, de Tatooine pour une mis­sion d’entraî­ne­ment, aux deux Etoi­les Noi­res en pas­sant par la cité des Nua­ges sans oublier Hoth. Bref, une vraie perle pour toute per­sonne appré­ciant l’uni­vers de Star Wars.

Au pro­gramme des réjouis­san­ces, atta­que de croi­seur ou d’Etoile de la Mort, d’Aca­dé­mie impé­riale, pro­tec­tion de con­vois, ou des­truc­tion d’infra­struc­tu­res Impé­ria­les stra­té­gi­ques : les séquen­ces épi­ques se pour­sui­vent devant nos yeux, le rêve de tout fan s’accom­plit : le joueur est véri­ta­ble­ment dans le film. Trois vies sont dis­po­ni­bles au cours d’un même niveau. Pour vous aider dans votre tache, des amé­lio­ra­tions, dis­si­mu­lées dans cha­que mis­sion, peu­vent être col­lec­tées : blas­ters, bou­cliers ou tor­pilles avan­cées, mis­si­les gui­dés, ordi­na­teur de visée amé­lioré…

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Petit détail trop peu exploité dans le jeu : l’hor­loge interne de la Game­Cube. La mis­sion et les con­di­tions météo­ro­lo­gi­ques varient en fonc­tion de l’heure de jeu. Mal­heu­reu­se­ment, ceci n’est pris en compte que dans deux mis­sions.

A la fin de cha­que mis­sion, l’écran des sta­tis­ti­ques appa­rait. Cel­les-ci pren­nent en compte le temps de la mis­sion, le nom­bre de vie uti­li­sées, le nom­bre d’enne­mis tués, la pré­ci­sion de tir, l’uti­li­sa­tion de l’ordi­na­teur de visée ou encore le nom­bre de civils sau­vés. En fonc­tion de vos résul­tats, dif­fé­ren­tes médailles sont attri­buées : Or, Argent ou Bronze. Cha­cune d’entre elle donne un cer­tain nom­bre de points per­met­tant de déver­rouiller des mis­sions bonus. Au nom­bre de 5, elles vous met­tent dans la peau de Luke s’échap­pant de l’Etoile de la Mort dans l’Epi­sode IV à bord du Fau­con, de Han Solo tra­ver­sant le champ d’asté­roï­des dans l’épi­sode V, voire de Dark Vador sur Yavin 4.

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Ainsi, 15 mis­sions sont pré­sen­tes et con­fè­rent au titre une durée de vie d’une dou­zaine d’heu­res. La dif­fi­culté du soft y est pour beau­coup et la rejoua­bi­lité est énorme tant on prend plai­sir à évo­luer dans cet uni­vers. Notons par ailleurs que des codes per­met­tent de déver­rouiller tous les élé­ments du jeu. Une ini­tia­tive loua­ble de la part de Fac­tor 5 quand on sait qu’il faut finir 5 fois, et à des heu­res dif­fé­ren­tes la mis­sion d’entraî­ne­ment sur Tatooine pour déblo­quer le Naboo Star­figh­ter.

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Star Wars Rogue Lea­der s’impose véri­ta­ble­ment comme LE jeu du lan­ce­ment de la Game­Cube. Tech­ni­que­ment irré­pro­cha­ble et pro­po­sant un chal­lenge ardu on ne peut qu’être béat d’admi­ra­tion devant cette petite mer­veille.
Fac­tor 5 réa­lise nos rêves de gos­ses : pilo­ter un X-Wing plus vrai que nature. Star Wars Rogue Squa­dron s’impose donc comme un must have pour cha­que pos­ses­seur de Game­Cube. Il jus­ti­fiait même à lui seul l’achat de la con­sole pour tout fan se res­pec­tant.
Jouis­sance assu­rée.

On retien­dra sur­tout… :

  • Tech­ni­que épous­tou­flante
  • Game­play aux petits oignons
  • Un film Star Wars inte­rac­tif
  • Inten­sité

Mais on regret­tera… :

  • Voix fran­çai­ses
  • Trop court

Avis final : 19/20

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Eldroth

Je suis là pour apporter une touche fashion dans ce monde de geek. Que tu veuilles prendre une raclée sur Fifa ou des infos sur la dernière chemise bûcheron Saint Laurent : c'est ici qu'il faut s'adresser. Sinon j'aime Hedi Slimane, Kate Moss, Karlie Kloss et Cara Delevingne, The Kills, et faire des photos avec Jean-Claude Larue.

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