Rétrospective GTA

logogtavintage.jpg C’est aujourd’hui que débarque, avec force tapage médiatique, le très attendu GTA IV. Mais la série Grand Theft Auto c’est quoi au juste ?

L’occasion de revenir sur l’histoire d’une grande saga de l’histoire vidéoludique…

Les balbutiements 2D

Ce qui est aujourd’hui connu comme une des séries les plus vendeuses de tous les temps a pourtant commencé de manière modeste, presque surréaliste. En effet, le premier épisode, sobrement intitulé Grand Theft Auto, arborait des graphismes 2D en vue du dessus minimalistes pour sa date de sortie (1997).

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Les bases de la série étaient déjà là puisqu’on pouvait se constituer un arsenal, tirer sur tout ce qui bouge (y compris de pauvres piétons innocents), voler toutes sortes de voitures, défier la police…

Il est intéressant de noter que dans ce premier volet, trois villes sont mises à notre disposition : Vice City, Liberty City et San Andreas. Ces stéréotypes de villes américaines (Miami, New York, San Francisco…) seront déclinés tout au long de la saga, à l’exception notable des add-ons Grand Theft Auto: London qui restent à ce jour les seuls GTA se déroulant dans un lieu réel.

Grand Theft Auto 2 introduit un système de réputation par factions (ou gangs) ainsi qu’un certain sens de l’humour typique de la série. On se souviendra notamment des touches qui ne servent à rien d’autre qu’à péter et à roter…

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L’explosion en 3D

GTA III fut clairement l’épisode qui révolutionna la série et la propulsa au rang de star du jeu vidéo. Dans un Liberty City en 3D extrêmement vaste (pour l’époque), vous naviguez de mission en mission de manière relativement non-linéaire, procurant un sentiment de liberté jamais vu. A tel point qu’on considèrera que GTA a créé un genre à lui tout seul, et on parlera donc de GTA-like.

Ce volet introduit également les cut-scenes aux dialogues savoureux et très référencés qui, dès lors, ne quitteront plus la série.

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Ses deux suites directes, Vice City et San Andreas, ne sont pas des demi-jeux car il s’agit des jeux les plus appréciés de toute l’histoire de la PlayStation 2. Bien que l’aspect graphique n’évolue que très peu, les améliorations de fond sont nombreuses, et on peut voir apparaître une diversification des missions, des véhicules, une gestion du personnage plus poussée (points d’expérience, de compétences, changements de look…), et un humour toujours plus présent.

San Andreas se paye en outre le luxe d’être gigantesque pour un jeu d’action. A ce jour il reste le plus vaste GTA, loin devant GTA IV.

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Vaches maigres

Depuis, la saga a évolué vers la console portable de Sony, la PSP. C’est ainsi que Liberty City Stories et Vice City Stories ont vu le jour. Bien que sympathiques, ces deux jeux sont loin d’offrir la profondeur et la richesse des « vrais » épisodes de salon. En d’autres termes, si GTA ne cesse de gagner en popularité, question qualité, la saga stagne…

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Le Grand Retour ?

Aujourd’hui mardi 29 avril 2008, débarque chez nous GTA IV. Le fait qu’il soit numéroté n’est pas anodin ; Rockstar compte en effet redonner à sa série un nouveau souffle, et redorer son blason légèrement rouillé par des volets PSP décevants. Pour le peu qu’on a pu voir pour le moment, il semble que le pari soit en partie réussi.

Certes GTA IV n’est pas aussi ambitieux que prévu. Certes il n’est pas aussi grand que San Andreas, il ne permet pas de piloter d’avions… mais la diversité des actions possibles semble bel et bien être de retour. Et surtout, il propose enfin un mode multijoueur qui s’annonce jouissif en diable !

On vous en reparlera sans doute prochainement…

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Récapitulatif exhaustif de la saga

Anne Ferret

J'ai créé Café Gaming lors d'un moment d'égarement, il y a bien trop longtemps. J’aime SEGA, Tetsuya Mizuguchi et Rock Band ; je fais de la musique sous le pseudonyme Lucifer Cedex.

2 thoughts to “Rétrospective GTA”

  1. Dans Grand Theft Auto 1, il y avait quand même pas mal de 3D… ce n’était pas de la 2D : Les bâtiments surtout, mais aussi l’inertie verticale des véhicules, qu’on sentait bien en conduisant (ponts cassés, etc). Par ailleurs, c’était un des premiers jeux à proposer sur PC un mode d’affichage réservé aux possesseurs de carte 3DFx, très nettement plus fluide et avec un antialiasing à faire trembler les jeux de l’époque.

    Déjà il y avait Liberty City, Vice City et San Andreas ; les trois villes que l’on retrouvera plus tard dans la Trilogie GTA3 🙂

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