World of Goo

WoG-BoxArt.png J’ai acheté, il y a quel­ques semai­nes, sur la pla­te­forme Steam, un puzzle-game plus qu’étrange. Une ving­taine de dol­lars dépen­sés pour un titre au prin­cipe très accro­cheur: cons­truire une struc­ture pour arri­ver jusqu’au tuyau de secours sal­va­teur.

Voici mes impres­sions…

Cha­que niveau com­mence avec une struc­ture de base (le plus sou­vent un carré), et quel­ques bou­les de Goo sup­plé­men­tai­res. Il suf­fit de glis­ser/dépla­cer une de ces der­niè­res afin d’éten­dre votre mer­veille d’archi­tec­ture. Il faut très sou­vent aller “réveiller” d’autres bou­les de goo afin d’avoir plus de matiè­res pre­miè­res, et fina­le­ment plus de rab à met­tre dans le tuyau. Si vous ne me com­pre­nez pas, vous pou­vez tou­jours regar­der les vingt pre­miè­res minu­tes du jeu:

Tout cela aurait l’air sim­ple si nous n’avions pas dif­fé­rents types de bou­les; les basi­ques, les repo­si­tion­na­bles, les super-con­nec­ta­bles-mais-super-fra­gi­les, les ATTEN­TION-INFLAM­MA­BLE, les bal­lons qui allè­gent la cons­truc­tion… et les obs­ta­cles mor­tels qui détrui­ront votre struc­ture en cas de con­tact. Il ne faut jamais oublier de sta­bi­li­ser votre oeu­vre, car un seul Goo de tra­vers et c’est la fin! Sauf si vous avez une de ces mou­ches bizar­res qui, quand on cli­que des­sus, per­met­tent de reve­nir un coup en arrière.

L’objec­tif reste tou­jours le même, attein­dre la sor­tie, mais les moyens d’y arri­ver sont sou­vent très, très dif­fé­rents. Cons­truire un pont, uti­li­ser la fric­tion pour s’appuyer con­tre les murs et dépla­cer sa base au som­met (et ainsi de suite), arri­ver à cas­ser une énorme boule afin d’ame­ner son con­tenu jusqu’au tuyau, jouer à Mis­sion Impos­si­ble avec une lon­gue chaîne de Goo inflam­ma­bles et enflam­més der­rière vous et quel­ques dizai­nes de secon­des pour cons­truire jusqu’au tuyau… Le game­play est donc de qua­lité, même si le prin­cipe d’empi­le­ment ne plaît mal­heu­reu­se­ment pas à tout le monde.

Le jeu est accom­pa­gné d’une bande-son de qua­lité et télé­char­gea­ble gra­tui­te­ment; je ne vais pas m’éten­dre sur le sujet car un arti­cle est déjà pré­sent.

J’ai deux repro­ches à faire: le man­que de fini­tion appa­rent. On se demande sou­vent si on n’est pas devant un jeu en Flash payant… bon, j’admets qu’un jeu sur lequel deux per­son­nes ont tra­vaillé, ce ne sera pas for­cé­ment Cry­sis. La durée de vie est mal­heu­reu­se­ment fai­ble, sauf si vous êtes per­sé­ve­rant…

Car atten­tion! Un aspect inté­res­sant du jeu est qu’il vous incite à récu­pé­rer le plus de bou­les de Goo sup­plé­men­tai­res dans les niveaux, car tout le rab amassé va chez World of Goo Cor­po­ra­tion, ou il vous ser­vira à cons­truire une tour; le but est de la faire la plus haute pos­si­ble, et vous êtes com­paré aux autres archi­tec­tes.

Le titre vaut lar­ge­ment l’argent que vous dépen­se­rez afin de l’ache­ter, que ce soit sur le Wii Ware, en ver­sion boîte ou sur Steam… l’ambiance est très bien réa­li­sée, le prin­cipe est accro­cheur, bien exploité, et c’est tout sim­ple­ment un très bon puzzle game.

Maxime Lebled

Fanboy officiel de Valve au lancement du site; éventuellement rétrogradé, il s'est vengé sur ses cours d'anglais. Il est également animateur 3D dans l'industrie du JV : vous pouvez voir ses productions sur son site ou sa chaîne YouTube...

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