Zeno Clash

profile_ghatdeadra.jpg C’est l’his­toire d’une grande, très grande famille. Un jour, vous déci­dez d’aller tuer le patriar­che pour une rai­son qui vous res­tera incon­nue, jusqu’à la fin du jeu. S’ensuit alors une course pour­suite entre vous (accom­pa­gné d’une amie, tout de même), et votre famille, jusqu’à la fin du monde! Et c’est ainsi que com­mence Zeno Clash, un jeu de com­bat à la pre­mière per­sonne, dis­po­ni­ble sur Steam pour 16€ depuis le 21 avril.

Avant de com­men­cer, la tra­di­tion dans tous mes billets: les vingt pre­miè­res minu­tes du jeu. Ah oui, aussi, si vous sou­hai­tez tâter le sys­tème de com­bat par vous même, une démo est ins­tal­la­ble via Steam.

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Le jeu est donc cen­tré sur le com­bat à la pre­mière per­sonne, super­be­ment bien inté­gré, bien qu’il soit pos­si­ble de temps à autre de ramas­ser quel­ques armes très arti­sa­na­les. Deux mou­ve­ments de base: coups nor­maux, et coup puis­sant (utile pour bri­ser la garde de son adver­saire). A ceux-là s’ajou­tent quel­ques ges­tes exé­cu­ta­bles sous quel­ques con­di­tions: fon­cer dans un adver­saire, lui faire man­ger du genou et ensuite le balan­cer sur le reste de vos adver­sai­res… assez varié, mais il est regret­ta­ble que nous ne soyons pas inci­tés à uti­li­ser la tota­lité des mou­ve­ments; un très bon exem­ple est le ren­voi d’atta­que, très effi­cace mais rare­ment effec­tua­ble (et quel­ques adju­vants arri­vent à l’esqui­ver). Arri­ve­rez-vous à ache­ver un Cor­wid en lui lan­çant votre arba­lète — oui, le méca­nisme lui-même, pas les pro­jec­ti­les — à la figure?

Vous ren­con­tre­rez de temps à autre des enne­mis beau­coup trop impo­sants pour pou­voir être tués d’une manière con­ven­tion­nelle… donc il ne vous res­tera qu’à trou­ver une arme à la hau­teur; mas­sue, mar­teau… et une varia­tion encore plus inté­res­sante — et plu­tôt dif­fi­cile à gérer pour le joueur — se déclen­che lors­que d’autres enne­mis, nor­maux cette fois, vien­nent épau­ler la grosse brute.

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Le game­play réserve cepen­dant quel­ques peti­tes sur­pri­ses, comme un cer­tain com­bat très inté­res­sant! Avant de décrire, je vais devoir déve­lop­per quel­ques pas­sa­ges scé­na­ris­ti­ques. Un bon mois avant de tuer son patriar­che, Ghat (le pro­ta­go­niste) quitta Hal­ste­dom (la capi­tale sup­po­sée de ce monde), car sa nature curieuse fit que le désir d’aller explo­rer les forêts exté­rieu­res à la ville était devenu trop grand. C’est là qu’il ren­con­tra les Cor­wid of the Free, un peu­ple qui a choisi de ne plus être esclave du bon sens et de la rai­son. Donc, un mois plus tard, lors de votre fuite, les signes de votre “stage” chez eux sont encore visi­bles, et votre famille pense que vous fai­tes par­tie des ermi­tes! Mais ce n’est pas le cas, puisqu’ils sont éga­le­ment hos­ti­les envers vous. Lors de votre deuxième pas­sage dans la forêt, vous aurez la sur­prise de tom­ber sur une embus­cade de votre famille, tout en étant déjà en train de s’occu­per des indi­gè­nes. Eloi­gnez-vous, ils seront trop occu­pés à se taper des­sus pour vous por­ter atten­tion, ha! Comme quoi, il y a un sem­blant de stra­té­gie dans le titre.

A noter que si vous aimez le sys­tème de com­bat, un mode Chal­lenge est dis­po­ni­ble. Il s’agit d’une tour à cinq niveaux, tous plus dif­fi­ci­les au fur et à mesure de votre ascen­sion. Pour les plus van­tards d’entre vous, vos temps seront com­pa­rés à ceux de votre liste d’amis Steam!

Ne jouez cepen­dant pas en dif­fi­culté nor­male si vous êtes un gamer vété­ran; vous vous en tire­rez bien trop vite pour avoir besoin d’aller ramas­ser des fruits de soins.

Je cite­rai une con­nais­sance: ca roske, mais moins par le game­play que par l’ambiance. Une décla­ra­tion ô com­bien vraie! L’uni­vers est abso­lu­ment uni­que, ce que les déve­lop­peurs qua­li­fient de Punk Fan­tasy. C’est un vrai dépay­se­ment. Les per­son­na­ges sont épous­tou­flants — mal­gré un dou­blage de qua­lité iné­gale. Là encore, quel­que chose vient noir­cir ce point: quel­ques tableaux sem­blent déses­pé­re­ment vides de toute vie, mal inté­grés dans la pro­gres­sion du scé­na­rio. Heu­reu­se­ment, ils sont très loin d’être en nom­bre. L’ambiance sonore est pres­que digne de Lost Eden (un vieux jeu Cryo de 1995 dont je suis un fan­boy enragé), avec une inté­gra­tion par­faite et quel­ques mor­ceaux abso­lu­ment ÉPI­QUES.

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En somme, mal­gré une durée de vie à peine supé­rieure à celle de Por­tal (l’aven­ture se bou­cle en une demi-dizaine d’heu­res) et quel­ques petits défauts, Zeno Clash est un titre que je recom­mande, tout sim­ple­ment, d’autant plus que ACE Team compte éten­dre son titre avec du con­tenu télé­char­gea­ble gra­tui­te­ment!

Maxime Lebled

Fanboy officiel de Valve au lancement du site; éventuellement rétrogradé, il s'est vengé sur ses cours d'anglais. Il est également animateur 3D dans l'industrie du JV : vous pouvez voir ses productions sur son site ou sa chaîne YouTube...

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