Rétrospective Street Fighter (suite et fin)

Après avoir parlé de fond en comble de la saga principale, intéressons-nous maintenant aux épisodes 3D, aux cross-over et aux autres jeux exploitant la licence Street Fighter. Les prochains jeux dont je vais parler sont classés en spin-off car scénaristiquement c’est soit le néant, soit c’est dans un univers parallèle que se passent les aventures de Ryu, Ken et toute la clique.

Round Two, les épisodes spin-offs. FIGHT !

On a pu le voir en première partie, après 1991, nous sommes en pleine âge d’or du jeu de baston 2D mais quelques années plus tard, les jeux de baston 3D deviennent de plus en plus populaire jusqu’à concurrencer purement et simplement les jeux de combat 2D. Virtua Fighter 2 explose tout au Japon, c’est alors que Capcom décide de suivre le filon et porte sa saga fétiche en 3D. Capcom demande à un petit studio indépendant fondé en 1995, Arika. Un an plus tard, le premier Street Fighter en 3D débarque en salle.

1996 : Street Fighter EX (EX comme Expert ou comme (OSCOURS) EXPERIENCE VIOLENTE !)

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Et là en décembre 1996 c’est le drame. Les yeux pissent le sang tellement c’est moche, n’ayons pas peur des mots. Papa Noël a du se payer de nouvelles paires de lunettes. La 3D est horrible à souhait, du même niveau que le premier Virtua Fighter. C’est assez honteux de voir des polygônes aussi dégueulasses en 1996 quoi. Au contraire, les mouvements sont assez fluides, l’animation est au top. Le roaster a subi un petit nettoyage, et on a droit à quelques nouveaux personnages spécialement apportés par Arika. Et on s’en serait bien passé. Leurs noms, leurs histoires, tout est pourri. Si je ne devais en retenir qu’un… ce serait Skullomania. Un homme au pif devient super-héros quand il galère et arbore une combinaison ayant pour motif un squelette humain. Mouais. On a aussi, parmi ces nouveaux persos, d’étranges plagiats de Ryu et Ken, Kairi et Allen Snider. Là encore, on reste dubitatif. Essayer de retranscrire le gameplay 2D à tant de succès est un défi de taille et Arika n’a pas complètement foiré. Etrangement, on la joue pas à la Virtua Fighter avec un gameplay totalement 3D, le gameplay est resté sur un unique plan 2D et au final on a juste l’impression de voir un Street Fighter Zero mais avec des graphismes polygonés à la place de sprites dessinés. Les Super Combo sont toujours de la partie, le Guard Break permet de percer un adversaire qui a tendance à trop se protéger et ainsi de pouvoir l’étourdir pendant quelques instants.

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Pourquoi tant de violence ? Et Arika feat Capcom ne s’arrêtent pas en si joli chemin… un an et une update plus tard…

1997 : Street Fighter EX + (comme PLUS de supraviolence)

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Cette première mise à jour a lieu en août 1997. De nouveaux persos tous plus nazes les uns que les autres, des versions Evil de machins-trucs en folie, le scénario qui part complètement en vrille avec des incohérences dignes des plus grands nanars cinématographiques. Tetsuya Mizuguchi a dû doser ce jeu et surtout avec Cycloid Alpha et Cycloid Beta, humanoïdes en fil de fer… Rez quoi. Non franchement, c’est n’importe quoi ce jeu. Et dire qu’ils ont osé adapter ce jeu sur consoles, et c’est ainsi que ce SFEX+ baptisé sur PSOne, Street Fighter EX + Alpha est le premier Street Fighter en 3D sur consoles et à l’instar de l’actuel Street Fighter IV, bénéficie de bonus de modes et de personnages. C’est avec amusement qu’on note l’existence d’un mode où l’on doit se farcir tous les enchaînements des persos, comme un certain mode Défi de Street Fighter IV. Oui, oui, le quatrième épisode des combattants de rue est bien le digne héritier des Street Fighter EX, flippant non ? (et là on va s’arrêter là parce que sinon des gens vont me croire sur paroles). Arika a tout compris et le petit studio continue encore sur sa lignée.

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1998 : Street Fighter EX 2

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C’est en mai 1998 qu’arrive le second épisode des EX et là Arika a quand même bossé pour arriver à ces graphismes là, même si des fois ça reste horrible (voir le screen plus bas). Non pas qu’ils soient exceptionnels, mais passer des modèles en 3D déformés du premier EX, à des modèles plus qu’acceptables, c’est suffisant pour qu’on le note. Pas énormément de choses à ajouter pour vous décrire ce EX 2, juste l’apparition de nouveaux personnages (comme d’anciens) et la disparition de certains. Une jouabilité bonne mais toujours à parfaire, en revanche musicalement c’était top. De nouvelles subtilités au niveau du gameplay font leur apparition comme le Cancel Break ou l’Excel, qui est juste un Original Combo à créer, tout comme Street Fighter Zero 2. Bref, comme d’habitude, la mise à jour arrive plus d’un an après.

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1999 : Street Fighter EX 2 +

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Nous sommes en juillet 1999 et l’attente de plus d’un an n’a pas semblé très longue vu que personne ne l’attendait. Mauvaise langue à part, ce jeu marque le retour d’un top tier éternel, Sagat. Et puis avec lui, encore quelques nouveaux persos made in Arika, très moches et sans charisme. Les Meteor Combo, qui sacrifient votre jauge, détruisent tout sur leurs passages et ont le mérite d’améliorer son exécution des enchaînements. On ne change pas une équipe qui gagne (oopa) et l’adaptation sur PlayStation, Street Fighter EX 2 + Alpha, toujours avec son mode Expert, voit débouler le mode Maniac. Non, non pas de combat contre Ultra Shin Gouki Sayajin 4, juste un mode dans lequel vous devrez exécuter un combo complètement pété pour chaque personnage. Des combos que malheureusement vous ne placerez jamais en combat car personne ne voudra jouer avec vous AHAHA. Pardon.

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Passons au dernier épisode des EX, ENFIN !

2000 : Street Fighter EX 3 (le dernier !)

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Nous sommes en mars 2000 et la PlayStation 2 vient tout juste de sortir au Japon et elle cartonne déjà partout, ne laissant aucune chance à ses rivales. Faisant parti de son line-up le jour-J, Street Fighter EX 3 n’a jamais vu le jour sur arcade, la machine de Sony bénéficie d’une exclusivité avec un nom exceptionnel mais quel jeu… PlayStation 2 et Emotion Engine oblige, le jeu fait quand même beaucoup moins mal aux yeux que ses prédécesseurs, même si ce n’est pas transcendant. On a déjà moins envie d’éteindre sa télé après quelques secondes d’observation. Premier changement, on joue avec deux personnages maintenant comme dans les cross-over. Ensuite, en solo, à chaque fois que vous gagnez vous pouvez enrôler dans vos rangs votre ex adversaire. Seuls quatre personnages peuvent composer votre équipe et vous choisissez avec lesquels vous combattrez les adversaires suivants. Ce système en tag vous permet de nouvelles possibilités, attaques combinées et autres manipulations spéciales seront de la partie.

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Et puis bien sûr je vous parle du meilleur mode de ce jeu, le très célèbre Dramatic Battle ! Arika a eu juste raison d’implanter ce mode dans ce jeu, ça coulait de source évidemment vu le jeu en tag mais fallait y penser ! Bon en 3D, avec les effets de lumière dégueu, c’est plus que brouillon mais la jouissance est là, c’est l’essentiel. Surtout que les problèmes de ce jeu sont loin d’être invisibles. En Europe, on a eu la toute puissance du 50 Hz, la lenteur de l’animation dégoutait. De nombreux bugs étaient à signaler et en plus de ça, l’ambiance du titre était insupportable, les musiques étaient clairement à jeter à la poubelle. Comment ont-ils pu en arriver là ? Bref, en toute objectivité, la série EX est à éviter sauf si vous voulez passer dix minutes à rire à l’infini en jouant Skullomania. Série intégralement réalisée par Arika, Capcom peut avoir le mérite de dire « c’est pas nous qui les avons fait », malins les gars… Street Fighter IV est un Street Fighter EX caché en fait mais fait par Capcom donc c’est mieux (fanboy ?!).

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Passons maintenant à la série de la totale démesure. Quand Ryu et sa bande se prennent pour des persos de Dragon Ball Z, les cross-over !

Comment diable cette idée a-t-elle pu germer dans les cerveaux surentraînés de Capcom ?

Il faut remonter en 1994 avec le premier jeu Capcom estampillé Marvel, X-Men : Children of Atom où comme le nom l’indique, on choisissait son X-Man et on se battait en utilisant ses supers pouvoirs. C’était plus délirant que du Street Fighter, les effets spéciaux lors des furies étaient volontairement exagérés. Un an plus tard, sa suite déboula, Marvel Super Heroes avec un panel de personnages un peu plus étendu mais toujours la même recette : des pouvoirs démesurés et des combats allant à 100 à l’heure. Alors pourquoi ne pas marier ces deux licences pour faire un cocktail explosif ? Un an passe et le résultat arrive en salle…

1996 : X-Men VS Street Fighter

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Nous sommes en septembre 1996 et nous assistons donc à la rencontre de deux univers certes très différents mais qui se marient à merveilles grâce à quelques adaptations des combattants de rue. Le premier cross-over est né. Les X-Men avaient des pouvoirs beaucoup plus abusés que les Street Fighter et pour ne pas rendre le jeu trop déséquilibré, Capcom a adapté le gameplay Marvel à nos héros plus terre à terre. C’est comme ça qu’on assiste donc à de multiples coups spéciaux en l’air, des super sauts qui dépassent l’entendement, les Shinkuu Hadoken de Ryu et autres pouvoirs du même style ressemblant à des Kaméhaméha, des Kikosho de Chun-Li qui ressemblent à des Genkidama, bref vous l’avez compris, tout y est exagéré. Les Street Fighter se sont X-menisés pour pouvoir être compétitifs. Au début, ça surprend mais ensuite on se met rapidement à kiffer les combats qui font très Star Wars. Notez également que les combats se font deux par deux et que vous pouvez choisir n’importe quel perso de n’importe quelle famille. Peu importe mais sachez que certaines combinaisons sont bien plus crackées que d’autres, les attaques combinées étant jouissives à exécuter. L’animation était une pure réussite, pas une once de ralentissement malgré la vitesse et la quantité d’effets apparaissant à l’écran en même temps. De plus certains niveaux étaient en plusieurs parties suivant ce qu’on détruisait, ce qui évitait une certaine monotonie.

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Le jeu a été porté sur PlayStation et la Sega Saturn, les versions de la 32 bits de Sega étant particulièrement fidèles aux versions arcade ; cependant, il fallait nécessairement la cartouche 4 Mega pour pouvoir profiter de ces jeux. Le grand méchant de l’histoire était le très charismatique Apocalypse, boss géant qui faisait tout l’écran, qui était très chiant à perfecter, voire impossible, et qui foutait une pression monstre avec ses attaques dopées. Malgré une moindre technicité de jeu, bah ouais c’était plutôt bien bourrin, le succès fut vite au rendez-vous, ce qui encouragea Capcom à produire des suites et bien sûr réfléchir à faire rencontrer d’autres univers.

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1997 : Marvel Super Heroes VS Street Fighter

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En juin 1997, la suite de X-Men VS Street Fighter débarque en salle avec son lot de nouveautés. On garde quand même l’essentiel, la jouabilité de folie et animations exagérées ; on rajoute quelques persos au roaster d’origine et hop c’est parti pour de nouvelles aventures. Sauf que là, du n’importe quoi s’y est imiscé. Dans la version japonaise du jeu, du côté de Capcom, on peut voir un personnage inconnu au départ, Norimaro. Il s’avère en fait, que c’est un comique japonais (étonnant !) qui s’était moqué de jeux Capcom dans quelques-uns de ses sketchs et donc Capcom a décidé de l’implanter dans le jeu. Sympa non ? Ses furies sont marrantes à voir mais il passe quand même pour le perso tâche… quoique Shuma-Gorath est aussi pas mal dans le genre.

Dans ce jeu, vous ne pouvez pas changer de partenaire en cours de round, sauf évidemment si vous en perdez un, par contre, il peut intervenir rapidement en pressant simultanément MK + MP. Attention toutefois à ne pas le faire s’incruster au mauvais moment sinon c’est double perte de vie, pas de jaloux =). Les musiques sont très bonnes, certains thèmes vous restent agréablement en tête, celui de Wolverine par exemple. L’autre côté n’importe quoi est qu’Apocalypse passe en avant-dernier boss, l’ultime boss du jeu étant Gouki/Akuma mais dans une version Goldorak. Qu’ont-ils fumé pour avoir cette idée ? C’est ainsi qu’on a à faire à Cyber-Akuma (quel nom sexy) de son nom original, Mech Gouki. Au secours… Imaginez un croisement entre Shin Gouki (Shin Akuma) et Goldorak ou un Gundam peu importe… vous avez un shoto cracké, qui balance des boules de la taille d’un quart d’un écran, qui possède des ailes et bien sûr qui balance des Fulguropoings. On touche le fond. Vraiment.

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Mis à part ceci, à deux c’est toujours un plaisir d’enchaîner des Aerial Combos à son adversaire et comme son prédécesseur, il sera adapté sur Sega Saturn en 1998 et sur PlayStation en 1999. La suite déboule six mois plus tard.

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1998 : Marvel VS Capcom : Clash of Super Heroes

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En janvier 1998 débarque donc le troisième épisode de cette saga cross-over. Avec un titre pareil on s’attendait à voir une panoplie de personnages plus diversifiée mais en fait c’est tout le contraire. On part avec quinze persos et une vingtaine une fois tous débloqués. Pour une fois, il n’y a pas que des Street Fighter, on retrouve aussi Captain Commando, Morrigan, Rockman (« Mega Man »), Strider et Jin, provenant tous d’autres franchises de Capcom. Niveau diversification on aura connu mieux mais on est sur la bonne voie. Une petite nouveauté, on peut choisir un renfort parmi une ribambelle de persos provenant des deux firmes. Pendant le combat, en pressant MK + MP, votre renfort arrive pour mettre un coup et repart. Attention toutefois, leur nombre d’utilisation par round est limité donc à utiliser à bon escient. Et comme toujours, de grandes différences entre les persos au niveau de l’efficacité. Au sujet du grand méchant, Mech-Gouki n’est plus (ouf… je le digère toujours pas même 12 ans plus tard) mais Apocalypse également. Cette fois-ci, c’est Onslaught qui squatte et qui comme d’habitude fait tout l’écran et possède des coups abusés. Combats assez jouissifs dans l’ensemble quand même et très bonne musique de boss de fin. Le reste est oubliable. Côté technique c’est toujours aussi coloré, fluide et monstrueusement bien animé. Le jeu a été adapté sur PlayStation et Dreamcast. Et bon on s’attendait à une suite…

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2000 : Marvel VS Capcom 2 : New Age of Heroes

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Wow, deux ans plus tard, soit en mars 2000, déboule Marvel VS Capcom 2 et quelle suite ! Le délai entre le premier et celui-ci n’est pas dû au fruit du hasard. Alors qu’on critiquait le nombre insuffisant de personnages, là Capcom s’est laissé aller et a mis la dose ! Lorsque tous sont débloqués, 56 personnages sont jouables, oui oui, on dirait du Mugen ahaha. Et ce n’est pas fini car les affrontements prennent une ampleur et un rythme inégalés, finis les matchs 2 contre 2, Capcom est dans la démesure complète et c’est ainsi que les matchs se font 3 VS 3. Marvel VS Capcom 2 est souvent – chambrage pawa – comparé à un shmup tellement ça blaste à tout va. Capcom abandonne le CPS et décide de faire passer son jeu sur la board de Sega, la Naomi. Grâce à ça, on a droit à de magnifiques décors pourvus d’effets en 3D du plus bel effet. Il n’y a clairement rien à dire, niveau réalisation, ce jeu cartonne. Son côté défouloir trompe au premier coup d’oeil, le jeu est assez technique et réussir tous les enchaînements et autres changements de persos sans échouer n’est pas sans risque. Les musiques ne sont pas exceptionnelles mais collent plutôt bien aux environnements.

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Le boss de fin est Abyss, un monstre possédant deux formes et excessivement pénible à battre ; malheureusement pour gagner les persos il faudra accumuler des points qu’on obtient en jouant dans le mode arcade puis ensuite faut aller dans le magasin pour dépenser ses points et obtenir de nouveaux persos. Ultra lourdingue comme système et comme manière d’allonger la durée de vie mais lorsque cela est fait, c’est parti pour l’orgie ! Des matchs 3 contre 3, 56 personnages, énormément de possibilités. Marvel VS Capcom 2 est bien le cross-over ultime, le meilleur des quatre épisodes de la saga et de très loin. Porté sur Dreamcast (Naomi oblige) en 2000, il verra le jour deux ans plus tard sur PlayStation 2 et Xbox, en septembre 2002.

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Ces cross-over ont été une bonne idée pour faire évoluer le vaste univers de Street Fighter. Or, on sait qu’à l’époque, deux grandes écoles s’affrontaient, celle de Capcom avec ses Street Fighter mais aussi celle de SNK et ses King of Fighters, chacune avec ses fans et ses détracteurs. Le fantasme de voir s’affronter ces deux licences avait déjà jailli quelques années auparavant et en 2000, le combat du siècle arrive !

2000 : Capcom VS SNK : Millenium Fight 2000

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Le jeu sort sur Naomi en août 2000 dans les salles obscures et fait l’effet d’une véritable bombe. Tout de suite dosé par la plupart des joueurs il remporte un très gros succès, ce qui poussera évidemment Capcom à en faire une suite. N’allons pas trop vite en besogne et explorons un petit peu ce jeu. Au niveau des persos, c’est équilibré. Côté Capcom on retrouve les persos de Street Fighter II, plus Cammy, Sakura, Gouki et Morrigan de Darkstalkers. Côté SNK, c’est pareil, les persos de base provenant des différents Art of Fighting, Samurai Shodown et King of Fighters (désolé je ne suis pas de l’école SNK :D). Par rapport à la réalisation, c’est pas mal néanmoins, Street Fighter III Third Strike étant sorti, le jeu souffre d’une comparaison à son désavantage forcément. Le résultat est assez inégal, autant certains persos sont bien dessinés et rendent bien en mouvement, autant d’autres sont carrément pourris… genre Morrigan. Son sprite est dégueulasse, comment les développeurs ne s’en sont-ils pas rendus compte ?

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Le jeu n’est pas comme un Marvel VS Capcom, on est revenu aux bases mêmes d’un Street Fighter ou même d’un King of Fighter. La démesure n’est plus, place à la technique. Capcom VS SNK adopte un système de ratio pour équilibrer les matchs. Chaque perso a une valeur comprise entre 1 et 4, et le joueur doit choisir 1 ou plusieurs combattants de telle manière que la somme totale soit inférieure ou égale à 4. En règle générale, les gros boss cachés valent 4 (Gouki, Evil Ryu, Orochi Iori, les boss normaux valent 3 (Vega/M. Bison, Sagat, Balrog/Vega, Geese, Rugal, Yamazaki) le reste des persos varie entre 1 et 2. Tout ceci dans le but d’équilibrer… mouais, moi ce que j’en pense, c’est du n’importe quoi. Je trouve que pour beaucoup de persos, le ratio ne correspond pas.

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Une fois l’équipe de killer formée, on choisit son style de jeu, baptisé ici groove. Le choix du groove est très important et il conditionnera le type de barre de furie que vous aurez mais aussi toute votre jouabilité (esquives, parades, dashs etc…). Bien sûr ces grooves sont inspirés soit de Capcom soit de SNK et vous pouvez très bien adopter l’un des deux quelque soit l’origine de votre perso. Porté uniquement sur Dreamcast, il posait de bonnes bases pour la suite. Le ratio n’a pas très bien été exploité ce coup-ci, néanmoins l’idée était bonne et sera remaniée de parfaite manière dans l’épisode suivant, un an plus tard.

A noter qu’une petite mise à jour en arcade a eu lieu en mai 2001 et permettait de jouer Dan ainsi que Joe Higashi, Capcom vs. SNK : Millennium Fight 2000 Pro (il fut même porté sur PlayStation). Mais très peu remarquée car trois mois plus tard débarquait sa suite tant attendue.

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2001 : Capcom VS SNK 2

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Nous sommes en août 2001 quand il débarque fraîchement en salles. Capcom a su largement tirer profit de ses erreurs et oublis pour nous proposer le cross-over ultime. Tellement ultime qu’il conaît le même sort que Street Fighter III Third Strike et qu’il est donc toujours aussi dosé en tournois. Première bonne nouvelle, le système de ratio a changé et s’est même assoupli. Finis les ratios déjà attribués, on choisit son équipe et ensuite toujours avec un nombre total de 4 points, on peut distribuer les points nécessaires pour vaincre l’ennemi. Libre à vous donc de prendre un, deux ou trois persos et de distribuer vos quatre points de manière judicieuse pour gagner. Plus un perso a un haut ratio plus il est puissant, et vice-versa. Deuxième bonne nouvelle, les types de groove se sont vus renforcés, on passe de deux styles à six, nommés C-Groove, A-Groove, P-Groove, S-Groove, N-Groove et K-Groove. Tous ces styles ont leurs propriétés et caractéristiques mais proviennent tous de jeux existants ce qui permet une bonne adaptation pour tous les adeptes :).

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Côté réalisation, c’est toujours beau, les décors animés font toujours leur effet, cependant leur trop petit nombre laisse un goût amer dans la bouche. Et que dire du stage d’entrainement d’un mauvais goût incroyable. La qualité des sprites n’a pas bougé d’un poil, pire encore, celui de Morrigan est encore plus dégueulasse qu’avant, un comble de voir une telle négligence. Le roaster est plus fourni qu’avant et du côté de Capcom, on a des nouveaux-venus provenant de Final Fight et Rival Schools. Pour mon plaisir, on a un Shin Gouki vraiment monstrueux, encore plus dangereux que le plus dangereux des Shin Gouki ahaha, c’est terrible. Il encaisse super mal mais il est trop rapide et est doté d’une force de frappe phénoménale, encore plus fort que Mech Gouki ! Et du côté de SNK on a God Rugal (Ultra Rugal) qui n’est pas mal non plus dans le genre. Bref, le jeu est très réussi malgré quelques petits défauts dûs à une feignasserie certaine.

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Ce jeu porte différents noms sur consoles. Adapté au début sur Dreamcast en 2001, il porte le nom de Capcom VS SNK 2 : Millenium Fight 2001. Porté ensuite sur PlayStation 2, il changea en Capcom vs. SNK 2 : Mark of the Milennium 2001. En 2002 sur Gamecube et 2003 sur Xbox, son nom est Capcom VS SNK 2 EO. EO pour Easy Operation, bah oui le pad gamecube est vraiment inadapté pour les jeux de combats et donc la jouabilité avait été simplifié à l’extrême. Les furies se déclenchaient simplement en inclinant le joystick C dans une direction. Pareil pour la version Xbox, le joystick droit permettait de sortir les furies et puis bien sûr, sur cette version le Xbox Live était disponible pour affronter des joueurs du monde entier.

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Vous l’avez compris, Capcom a fait fort avec ce jeu et on n’est pas encore à l’abri d’un prochain Marvel VS Capcom 3 et/ou d’un Capcom VS SNK 3… le prochain cross-over de cette envergure risque d’être fort intéressant à jouer.

Trois ans après Capcom VS SNK 2, Capcom lance un cross-over où s’affrontent différents persos provenant justement de jeux Capcom. Un cross-over interne si vous préférez… pour savoir qui est le plus fort… Et bien…

2004 : Capcom Fighting Jam (Capcom Fighting Evolution aux Etats-Unis, Evolution ? Ahaha)

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En octobre 2004, Capcom lance ce jeu en salles. On s’aperçoit alors que pendant trois ans, Capcom n’a rien sorti en matière de Street Fighter, étonnant ! Entre temps, il y a bien eu le projet Capcom Fighting All Stars, jeu entièrement en 3D, mais qui fut vite abandonné et d’un côté je me dis heureusement. Parce que là, on a touché le fond avec ce CFJ. Capcom a quand même de jolies licences en matière de jeux de baston et pourtant, le jeu paraît bien vide. Le roaster provient de Street Fighter II, Street Fighter III, Street Fighter Zero, Darkstalkers ainsi que Red Earth. Par famille, on a quatre persos, chacun avec le style de combat et la jauge de spécial associée identique à ceux du jeu d’origine. Pour des franchises avec autant de persos, le résultat est quand même bien radin… Les combats se passent 2 VS 2, jusque là, pas de problème. Mais lorsqu’on y joue, on comprend dès les premières secondes que le jeu est dépassé. Les menus qui sont d’une pauvreté sans nom, les modes de jeu nous font croire qu’on est revenu en 1991 et puis lorsque les combats commencent, on se demande bien si le jeu n’est pas une blague. Entre les sprites low-res, une animation retournée quinze ans en arrière et bien sûr des persos inadaptés. Si je vous parle de Hauzer et son sprite tenant sur la moitié de l’écran, laissant penser que c’est un boss Apocalypse-like, ça vous dit quelque chose ? Malgré tous ces défauts, la jouabilité est capcombos donc tout sort bien sans souci. Il est quand même dommage de voir un tel potentiel gâché par des choix pourris.

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Le jeu est sorti sur PlayStation 2 et Xbox en décembre 2004 soit un mois après, ce qui est extrêmement rapide par rapport à d’habitude. On se demande bien pourquoi. M’enfin, après ce raté, quatre ans plus tard, l’idée des cross-over n’a pas été abandonnée par Capcom qui décide de sortir un autre jeu du même genre avec avec un cast improbable et sur une console incontournable, la Wii.

2008 : Tatsunoko VS Capcom : Cross Generation of Heroes

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La Wii n’a pas assez de jeux « gamers » mais ça fait plaisir de voir que des éditeurs tentent de donner de vrais jeux à l’ancienne sur une console à public complètement différent. A l’annonce de ce projet totalement farfelu, on croyait à une vulgaire farce mais non c’était vrai ! Et en décembre 2008, on a pu tâter de la bête. Si vous ne connaissez pas Tatsunoko, c’est un studio d’animation japonais fondé il y a bientôt cinquante ans et qui a lancé bon nombre d’animés à succès. Capcom a décidé de confronter Gatchaman et sa clique, à son roaster de persos bodybuildés (oopa). Combats 2 contre 2, et à la Marvel VS Capcom donc avec super pouvoirs démesurés, Ryu et le retour de son Shinkuu Kamehadoken. Par rapport au gameplay, beaucoup de possibilités. Des attaques combinées sont possibles à n’importe quel moment, ou presque. Beaucoup de subtilités sont à retenir, le Variable Aerial Rave, permettant de switcher de partenaire sans temps mort pendant un enchaînement aérien ; le Mega Crash, coup défensif pour jarter un adversaire en sacrifiant une partie de sa jauge de spécial mais aussi sa barre de vie ; Assault, coup offensif et Baroque, mode dans lequel le perso devient arc-en-ciel et peut enchaîner des combos monstrueux.

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Au niveau du roaster on a de tout du côté de Capcom. De Street Fighter en allant jusqu’à Okami (si si !) en passant par Onimusha. Chez les Tatsunoko, on a Gatchaman, Casshern, Polymar, Tekkaman, le cracké Karas, ou encore Ippatsuman. Et bien sûr, dans chaque camp on a son robot géant, pour Tatsunoko ce sera Gold Lightan, un briquet géant tout doré et chez Capcom on aura le PTX-40A de Lost Planet : Extreme Condition. Niveau réalisation, il est dommage de ne pas voir ça chez nous car pour de la Wii, ça dépote pas mal. Les effets de lumière sont forts bien réussis et l’animation est au poil, bon des fois ça rame un peu mais faut pas trop demander à la dame blanche. Le seul gros souci vient évidemment de la maniabilité, avec le combo wiimote/nunjuk c’est du n’importe quoi. Heureusement que le jeu est compatible manette classique et Wavebird (pad gamecube pour les noobs du fond). Le jeu peut paraître moins technique étant donné que les boutons ont été simplifiés au possible, plus de distinction entre les poings et les pieds, c’est les mêmes boutons. Un bouton pour les coups faibles, un autre pour les moyens et un dernier pour les coups forts. Un quatrième bouton sert à l’assistance. Les furies s’exécutent en bougeant le joystick et en pressant deux boutons simultanément. Tout est simplifié un max pour faire plaisir à tout le monde mais un débutant se fait toujours éclater par un joueur expérimenté. La rencontre entre les deux univers était totalement improbable mais finalement c’est un bon jeu que nous avons là. Il serait dommage de ne pas en profiter et si vous ne pouvez pas vous le procurer en import, priez pour qu’il sorte un jour en Europe…

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Ce qui porte le total à huit jeux cross-over et on attend les prochains avec impatience. A quand Capcom VS NintendoSega ? Gouki qui éclate Mario avec un Shungokusatsu… oh mon dieu j’ai révélé mon fantasme ultime :x.

Street Fighter, ce ne sont pas que des bons jeux, il y a eu des bouses immondes qui n’auraient jamais dû voir le jour. Et si on en parlait vite fait ?

1990 : Street Fighter 2010 (AHAHAAHA !)

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J’ai failli ne pas vous en parler tellement ce jeu transpire la violence. Ce jeu est sorti avant Street Fighter II, et exclusivement sur NES. Un scénario complètement pété, et on obtient un jeu de plates-formes avec un Ken survivant… Le jeu en lui-même consiste à de la plate-forme avec de temps en temps de la castagne. Pour de la Nes, les graphismes tiennent la route mais on est à des années lumières de ce qu’est un Street Fighter ; les musiques je n’en parle pas et l’intérêt est finalement inexistant. Une multitude de planètes à traverser pour arriver à une fin à mourir de rire. Un jeu à savourer, si vous le trouvez en original prenez-le sans hésiter, de bonnes tranches de rigolade en perspective.

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Passons maintenant à une autre bouse fortement appréciée par un monsieur dénommé Stéphane. La partie qui va suivre est pour toi.

1995 : Street Fighter : The Movie (non pas encore lui !)

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Si je devais énumérer la plus grosse daube Street Fighter, ce jeu remporterait le prix et de très loin. Nous sommes en juin 1995 et l’adaptation d’un des plus gros nanards cinématographique déboule parmi nous. Jean-Claude Van Damme, A MORT ! Bah ouais, le célèbre Guile vilain accompagné d’une Cammy Kylie Minogue m’a donné des sueurs froides… Et dire qu’il va y avoir rebelote avec Street Fighter : La Légende de Chun-Li… ça rend tout pâle. Bref, revenons à ce jeu d’une autre ère. Tout d’abord c’est le premier et le seul (jusqu’à aujourd’hui) Street Fighter avec des graphismes digitalisés. Le résultat est abominable mais ce n’est point grave, les fans sont cons. L’animation est à rendre fou par terre, je n’ai jamais vu un jeu aussi bugué. On a l’impression que ce jeu n’est juste qu’une misérable farce mais non, il y a du sérieux là-dessous. Comme ça ne suffisait pas, il a été porté sur PlayStation et Sega Saturn, cette dernière version étant connue de tous les habitués des noctures Epitanime, notre ami Stéphane adorant y jouer en fin de soirée (ou début de journée plutôt) et nous montrer ses performances dépassant tout entendement. Une belle merde en somme, à essayer au moins une fois mais aussi assister au superplay foireux de Stéphane c’est juste incroyable mais vrai.

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Passons maintenant à la seconde daube.

1995 : Street Fighter II Movie

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Etrangement ce jeu n’est jamais sorti sur arcade (encore heureux, pauvres japonais). Fin 1995 sur PlayStation et printemps 1996 pour la Sega Saturn, ce jeu est l’adaptation du film d’animation spécial. A vrai dire, ce n’est pas vraiment un jeu de combat mais un genre de Street Fighter Snap, où votre but sera de prendre des photos pendant divers combats pour améliorer les facultés de votre cyborg (si vous ne comprenez pas, matez le film). Ensuite après avoir visionné tout le film et prendre des photos à l’infini, vous avez droit à un combat unique, contre Ryu qui est juste vingt fois plus forts que vous ahaha. Bref, ensuite, suivant l’issue du combat, plusieurs fins sont dispos. En tout cas, je me répète c’est du n’importe quoi, jeu à éviter, de toute façon c’est pas possible d’aller jusqu’à la fin, on meurt avant tellement on s’y emmerde.

Ouf j’ai fini avec les daubes, pause pipi + surprise ?!

Finissons maintenant avec d’autres jeux exploitant la licence Street Fighter, tous très bons à mon humble avis.

1996 : Super Puzzle Fighter II X (Super Puzzle Fighter II Turbo chez nous)

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En mai 1996, parallèlement à Street Fighter Zero 2, débarque un autre jeu exploitant la licence SF mais de toute autre manière. Toujours sur CPS-2, Capcom lance un jeu de puzzle à la Puyo Puyo de Sega (hé oui comme toujours). Le concept est tout simple : des blocs de gemmes tombent à l’écran et le but est de les détruire en combos afin de remplir l’écran de son adversaire de counter gems. Ces gems ne sont destructibles qu’à partir d’un certain moment et donc elles pénalisent l’adversaire dans son attaque. Comme d’habitude, celui qui fait les plus gros combos prend un avantage décisif. Les personnages, qui sont en version Super Deformed, ont tous un contre spécial et leurs attaques propres. Les persos dispos proviennent de Street Fighter et de Darkstalkers. Le jeu est très divertissant, l’humour est omniprésent grâce aux animations et aux mimiques des persos SD.

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Bien sûr, ce jeu sort un an plus tard sur consoles, en juillet 1997 sur PlayStation. Dernièrement, il a même subi une refonte totale pour les dernières consoles, Xbox 360 et PlayStation 3 et a été appelé Super Puzzle Fighter II Turbo HD Remix. Quelques mois après l’adaptation console, un autre jeu gardant l’esprit humoristique sort mais cette fois-ci il s’agit d’un jeu de combat gardant quelques principes de Super Puzzle Fighter.

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1997 : Pocket Fighter (Super Gem Fighter Mini-Mix chez nous)

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Rah, nous sommes en septembre 1997, la vague Street Fighter III fait parler d’elle et débarque un jeu complètement allumé. Capcom réalise là un jeu de combat mais avec les persos en super déformés et avec un gameplay original. Trois boutons, pied, poing et spécial, et des gemmes à ramasser pour améliorer ses coups et les rendre plus puissants. Chaque fois que vous vous faites toucher, vous perdez des gemmes que l’adversaire peut ramasser et à son tour, améliorer ses techniques et vice-versa. Le jeu parodique à souhait est bourré de clins d’oeil pour otakus. Et même si les personnages jouables sont peu nombreux, ça fait plaisir de voir tout l’univers de Capcom dans les décors qui sont très vivants (pleins de personnages apparaissent en arrière-plan et sont souvent mis en scène). Un excellent jeu divertissant à se procurer de toute urgence.

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Et bien voilà, cette rétrospective est terminée. Nous avons étudié la saga Street Fighter de ses débuts en 1987, jusqu’à aujourd’hui. Street Fighter IV carbure actuellement, et on est déjà au courant que le jeu bénéficiera – comme ses aînés – de mises à jour. Ce fut long, fastidieux, mais j’espère que vous avez pris du plaisir à me lire, de mon côté j’en ai pris pour réaliser tout ça. Jusqu’où ira Capcom pour Street Fighter ? Est-ce possible qu’ils décident de lâcher cette poule aux oeufs d’or ? Si oui, espérons qu’ils le fassent après un jeu encore plus puissant que Street Fighter III Third Strike. En attendant, je reste fan de cette saga, et bien sûr du perso ultra trop charismatique wesh-wesh messatsu style, Gouki.

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Comme d’habitude, merci de prévenir par commentaires d’éventuelles erreurs. Et le Final Round ? Ce sera le test détaillé de Street Fighter IV évidemment.

Kendo

#1jour1baston je déchire toute forme de vie à Saturn Bomberman. Team rétro, MO5.COM.

5 thoughts to “Rétrospective Street Fighter (suite et fin)”

  1. Alors cette rétro honnêtement arrache tout !!! pour avoir vu les rétro don-bi des sites jeux video aucune nétait partie aussi loin et aussi recherchée et détaillée j’insiste détaillée.

    Chapeau bas l’artiste, comme quoi, Gouki est partout ^^

  2. Comme l’as dit Zit_100, ta rétrospective déchire sévère.
    Il y a des jeux dont je n’avais jamais entendu parler…Et c’est pas plus mal ! ( Faut que je joue à Street Fighter : The Movie, il a l’air génial… ou pas. )

    Merci et bravo pour ton travail.

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